Edition 4 – Journal La tête au soleil et les pieds dans l’eau
1958 à 1968
L‘édito de Fortuné Piche
» Mon arrière grand-père était premier adjoint à la Mairie de La Cadière. A l’époque, il était socialiste, comme beaucoup. Vous savez, dans les campagnes, les couleurs politiques n’avaient pas grande importance.
C’était pas la politique qui régnait sur le village, mais la personne.
A côté de ça, « mon arrière grand-père continuait à exploiter son domaine et il vendait son vin en ville. A Marseille ». Du vin ordinaire. Ca a très bien marché à l’époque. Si bien qu’il a acheté deux propriétés : Une pour son garçon, une pour sa fille – ma grand-mère. C’est comme ça qu’on a hérité de La Suffrène.
Ma femme était enfant unique et mes beaux parents avaient ‘’Les Lauves’’ : Un terrain magnifique, accroché aux nuages et surplombant la mer. Ils aimaient cette terre au terroir exceptionnel, mais ça n’évoluait pas comme ils le voulaient. On a discuté et ils m’ont laissé reprendre la main. C’était une immense superficie et il a fallu tout remettre en état. On était pas nombreux pour faire ça. On s’est relevé les manches. Le travail ne m’a jamais fait peur. «
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